EDAP, pour des parcours émancipateurs
Le projet EDAP (L’Europe donne des ailes à vos projets) est un projet Erasmus + Partenariat stratégique dont l’objectif est d’encourager l’émancipation des personnes défavorisées, en levant les freins qui entravent leur choix de parcours, en leur facilitant l’accès à un emploi durable et à un épanouissement social.
Ces objectifs seront atteints grâce à l’élaboration d’un parcours-type, d’outils communs venant soutenir les étapes-clés de ce parcours, une analyse des postures d’accompagnement et la réalisation d’un profil métier pour l’accompagnateur.
L’actualité et les résultats du projet sont disponibles :
- Sur son site Internet
- Sur sa page Facebook
Ce projet s’étend de novembre 2019 à mars 2022. Son domaine d’activité principal est celui de la restauration mais les résultats seront transférables à d’autres secteurs. L’approche est systémique et axée sur le renforcement des compétences des publics.
Ce projet s’étend de novembre 2019 à mars 2022. Son domaine d’activité principal est celui de la restauration mais les résultats seront transférables à d’autres secteurs. L’approche est systémique et axée sur le renforcement des compétences des publics.
En s’appuyant sur une méthodologie innovante qui allie, remobilisation, formation diplômante, montée en compétences transversales et comportementales et accompagnement individualisé, ainsi que sur un réseau multi-acteurs, le projet poursuit l’objectif principal de construire et enrichir un parcours favorisant l’émancipation des publics exclus, leur inclusion sociale et professionnelle.
Plus spécifiquement :
- Les bénéficiaires doivent réussir une montée des compétences par des apprentissages formels et informels, reprendre confiance en eux et augmenter leur estime de soi pour accéder à un emploi durable souhaité ou à une création d’entreprise, être en mesure de transmettre à ses pairs
- Les organisations d’accompagnement, d’orientation et de formation des demandeurs d’emploi fragilisés doivent pouvoir faire évoluer leurs pratiques d’accompagnement socioprofessionnel afin de mieux répondre aux besoins des publics accompagnés et ainsi participer à la réduction des inégalités sociales, professionnelles, territoriales subies par ces publics
- Les accompagnateurs socio-professionnels qui utiliseront le « parcours » et ses outils participeront à une réflexion nouvelle sur leur posture, permettant une ouverture d’objectifs ambitieux pour les personnes qu’ils accompagnent.
Les productions attendues
- Une recherche-action permettant d’une part d’enrichir scientifiquement la réflexion sur les postures d’accompagnement, d’autre part de créer, testé et évalué un parcours-type pour l’accompagnement et l’insertion socioprofessionnelle des personnes
- Le développement d’outils pédagogiques mais aussi administratifs et de suivi, permettant de soutenir les accompagnateurs et les personnes accompagnées aux étapes-clés du parcours, afin de maximiser les chances réussite
- Un profil-métier pour l’accompagnateur afin de faciliter la formation et l’appropriation des postures développées précédemment et leur intégration dans des pratiques professionnelles
Partenaires
- Le Comptoir des Colibris (France), coordinateur du projet
- Le Léris (France)
- La Fabricca del Sapere (Italie)
- Futura Gestiona (Espagne)
- IAAD (Turquie)
- Croc Espace (Belgique)
- AID Coordination
Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne.
Ce site reflète uniquement les opinions de ses auteurs, et la Commission ne peut être tenue responsable de l’utilisation faite des informations qui y sont contenues.
T-Cap, les capabilités pour créer des opportunités
Le projet T-cap avait pour objectif de renforcer les capacités dans la formation et l’insertion socioprofessionnelle des adultes en risque de précarité. Il a été lancé officiellement lors du colloque du 18 février 2014 et s’est achevé avec le séminaire du 21 juin 2016 (voir les news publiées et archivées sur le site AID ou ici le récapitulatif de ces news avec mise en page restreinte). Les productions et les informations complémentaires relatives au projet sont disponibles sur leur site.
Pourquoi le projet T-Cap ?
En matière de formation de personnes précarisées, l’approche par compétence a permis d’organiser plus adéquatement les formations avec les réalités du marché de l’emploi et de les articuler avec les autres niveaux de formation ou de validation de compétences. Force est néanmoins de constater que l’accumulation de compétences techniques et transversales, limitée à la seule employabilité à court/moyen terme, ne suffit pas si l’on vise une inclusion sociale et professionnelle durable des personnes les plus défavorisées. Il était donc nécessaire de s’interroger sur la manière dont les pratiques de formation, telles que développées dans les centres partenaires du projet, renforcent ou –au contraire– entravent la faculté des stagiaires à mobiliser leurs compétences pour transformer les ressources éducatives en opportunités effectives de développement socioprofessionnel. Ce travail de réflexion et d’analyse a été mené à partir de l’approche par « capacité/capabilité » définie par Amartja Sen.
Méthologie et résultats
Le but poursuivi était de réaliser une traduction pédagogique de la manière de travailler « la mise en capacité » des demandeurs d’emploi: à retisser des liens sociaux, à redevenir acteurs de leur parcours professionnel et social, à développer leur autonomie et leur espace de liberté pour sortir durablement de la précarité,… Les pratiques de formation des centres partenaires ont donc été passées au crible afin de comprendre en quoi leurs méthodes participaient ou non à développer les libertés et les opportunités socioprofessionnelles des stagiaires.
Un travail de recherche et d’analyse a été mené auprès de 18 centres de formation –6 en Belgique (AID) et 3 par partenaire : Espagne (Trinijove), Italie (SCF), France (IDF) et Slovaquie (M-Promex)– pour relever les contextes, méthodes et pratiques facilitant le développement des « capacités ». Cette recherche se voulait résolument participative en associant étroitement à chaque étape les directions, les formateurs ainsi que les stagiaires de chaque centre de formation. Des recommandations ont été formalisées dans un rapport de recherche, produit par la FTU (disponible en français, anglais, espagnol, italien et slovaque) afin de pouvoir les mobiliser, les transférer et les appliquer à tout autre centre de formation.
Pour éprouver la pertinence de ces recommandations, 15 centres participants ont été accompagnés afin d’implémenter les recommandations dans leurs pratiques formatives. Une évaluation de cette phase de «testing» a été réalisée en seconde partie de projet afin de valider les recommandations désormais traduites en fiches de bonnes pratiques.
Enfin, pour partager le fruit de ce travail, il était important de le confronter à un regard externe expérimenté et critique : un séminaire organisé en juin 2016 (Namur) a réuni experts universitaires, spécialistes de l’enseignement, représentants d’administrations (‘emploi’ et ‘formation’), représentants politiques, pour discuter autour des résultats de ce projet. Les échanges ont été retransmis en direct et en exclusivité via une émission radio (les podcast sont accessibles via www.radio27.be). Les différents documents de recherche, outils et bonnes pratiques sont proposés au plus grand nombre pour inspiration éventuelle, sur le site du projet.
Partenariat
T-Cap est un projet porté par les AID et s’appuie sur un partenariat entre des acteurs de la formation professionnelle à destination des demandeurs d’emploi issus de cinq pays européens :
- Grupul Pentru Interare Europeana (GIE), Roumanie
- Fundacion Trinijove, Espagne
- Institut pour le Développement et la Formation (IDF), France
- Scuola Centrale Formazione (SCF), Italie
- M-Promex, (Slovaquie)
Ainsi que la Fondation Travail Université (FTU), Belgique, pour la partie Recherche du projet.
Ces organismes partagent un questionnement commun sur la pertinence des politiques d’emploi toujours plus individualisantes, responsabilisantes et instrumentalisantes menées par les différents États. Ces politiques entravent le travail d’émancipation développé par ces centres avec leurs stagiaires et ne semblent pas forcément opérantes en termes d’insertion professionnelle durable des demandeurs d’emploi et des personnes les plus éloignées de l’emploi.
Journée de lancement du projet T-Cap
Le projet T’Cap a été lancé le 18 février 2014 à l’occasion d’une matinée d’études sur le concept des capabilités (voir l’annonce de l’évènement). Il a d’ailleurs rencontré un certain succès, tant en termes de participants que de qualité des contenus présentés ou encore de dynamiques d’échanges (voir le compte-rendu de la rencontre)
Retrouvez, aux liens ci-dessous :
- les photos de la matinée d’études
- la présentation de Jean De Munck
- la présentation de Périne Brotcorne
(voir les news publiées et archivées sur le site AID ou ici le récapitulatif de ces news avec mise en page restreinte). Les productions et les informations complémentaires relatives au projet sont disponibles sur leur site.
Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne.
Ce site reflète uniquement les opinions de ses auteurs, et la Commission ne peut être tenue responsable de l’utilisation faite des informations qui y sont contenues.
Ecoute & Participation
Commandité par le Comité Subrégional de l’Emploi et de la Formation (CSEF) de la Province du Luxembourg dans le cadre d’un appel à projets, l’AID a pu mener un travail de réflexion en 3 phases sur cette thématique, de septembre à décembre 2012. Il a été accompagné par la réalisation d’un espace de partage d’outils d’Ecoute et de Participation entre opérateurs de formation de la Province.
Cet espace n’est malheureusement plus actif ni accessible, mais prenez contact avec nous si ce projet vous intéresse. Le rapport final et certains supports restent disponibles sur demande.
Projet
Le projet Écoute et participation Luxembourg , soutenu par le CSEF Luxembourg et financé par le FSE, s’est déroulé en plusieurs phases. Après un questionnaire administré par téléphone et/ou en entretien individuel, les AID ont procédé à l’interview en face-à-face de six opérateurs sélectionnés sur base de l’extensivité et/ou de la multiplicité de leurs pratiques.
Ces deux moments de récolte d’informations avaient pour objectif :
- d’une part, de faire un inventaire succinct des différentes pratiques d’Écoute et de Participation mises en œuvre dans la province par les différents opérateurs de formation;
- d’autre part, de récolter les outils mis en place pour constituer une boîte à outils.
L’analyse des pratiques a permis aussi de constater que les opérateurs étaient en demande de soutien dans le cadre de l’écoute et la participation, particulièrement au niveau de formations liées à l’évaluation de manière large. Deux cycles de formation ont donc été mis en place en 2013 à destination des opérateurs avec pour thème : «Echange de bonne pratiques autour de l’écoute des bénéficiaires en formation/Les outils d’évaluation collective».
Charte
Une charte a été élaborée pour lier le CSEF et ceux de ses membres qui souhaitent, sur base volontaire, participer à l’échange de pratiques dans le cadre du dit projet.
Nous entendons, par pratique d’écoute et de participation :
« Toute action prenant place dans les opérations de formation et/ou d’accompagnement visant à recueillir les avis et le vécu du public par rapport à son parcours d’insertion ou à promouvoir sa participation active au pilotage de ces actions ».
Ces pratiques peuvent prendre la forme d’outils pédagogiques, d’instruments d’évaluation et de positionnement, et de méthodes de mise en œuvre.
La plupart des produits réalisés par les centres de formation sont complexes et le fruit de longs processus de réflexion et de concertation. Ainsi, il semblait important de garantir le cadre du partage d’outils, ici en lien avec l’Écoute et la Participation. Ce cadre doit garantir : la sécurité des outils partagés, leur signalétique (identité du créateur), la réciprocité, la bonne utilisation.
L’accès aux documents est réservé aux personnes contribuant à la boîte à outils, cela pour garantir une réciprocité entre fournisseurs et utilisateurs et un certain équilibre dans le partage.